Accéder au contenu principal

VERSEMENT TRANSPORT : LIEU DE TRAVAIL DE VOS SALARIES A VERIFIER

En ce qui concerne les salariés itinérants (dépanneurs, chauffeurs-livreurs,
représentants exclusifs, commerciaux, personnels navigants des compagnies aériennes…)
dont le lieu de travail ne peut par définition être déterminé précisément, il convient de se
référer au lieu où les intéressés exercent leur activité en totalité ou en majeure partie de leur
temps de travail.
Par suite, les salariés qui exercent principalement (en fonction du temps et non
de la rémunération) leur activité en dehors d’une zone où a été institué le versement
transport sont exclus de l’effectif et ne sont donc pas pris en compte pour l’assujettissement
de l’entreprise au versement.
Cette position est notamment retenue concernant la situation des “chauffeurs
routiers“ et du personnel navigant des compagnies aériennes exerçant principalement leur
activité hors du champ d'application du versement transport.
A cet égard la jurisprudence a par ailleurs précisé que s’agissant de chauffeurs grands
routiers, il importe peu que les intéressés se rendent même épisodiquement en transports en
commun au siège de l’entreprise situé au sein d’une zone de transport dans la mesure où
leur activité consiste pour l’essentiel en la conduite de véhicules pour des transports de
longues distances et s’exerce à ce titre en dehors de la zone soumise au versement
transport (Cass. soc. 3 juin 1993 SMTC Clermont Ferrand c/Sté des Transports Bosse et Fils
– Voir également Cass. soc. 3 juin 1993 URSSAF des Vosges c/SA Les Magasins Généraux
d’Epinal et Cass. soc. 3 juin 1993 Sté des Transports Beyssere c/SMTC et UR de Clermont
Ferrand).

Posts les plus consultés de ce blog

TÉLÉTRAVAIL MODE D'EMPLOI

LA CRISE COVID 19 ET LE TÉLÉTRAVAIL La crise et les mesures de sûreté sanitaire que subissent nos entreprises ont ouvert la porte à une forme de travail peu utilisé à ce jour le TÉLÉTRAVAIL. Voici un petit mode d'emploi pour encadrer cette nouvelle pratique dans votre entreprise. METTRE EN PLACE LE TÉLÉTRAVAIL PAR AVENANT AU CONTRAT DE TRAVAIL En l’absence de charte ou accord au sein de l’entreprise, le télétravail peut être mis en œuvre par simple accord entre employeur et salarié. Le télétravail peut être demandé par tous les salariés et par tout moyen (e-mail, demande orale…). Aucun délai de prévenance n’est nécessaire. Mais il est préférable d’anticiper pour bien organiser le travail. L’employeur peut refuser la demande du salarié, mais il doit motiver sa réponse (tâches non compatibles…) Le télétravail peut avoir lieu au domicile ou en dehors du domicile, sauf si la charte ou l’accord prévoient le contraire. QUESTIONS RÉPONSES  

MESURES D AIDE A L EMBAUCHE JANVIER 2016

Les embauches réalisées par les PME à partir du 18 janvier et jusqu'au 31 décembre 2016, bénéficient durant les 2 premières années du contrat d'une  prime trimestrielle de 500 euros, soit 4000 euros au total. Cette prime est versée pour les salaires  jusqu'à 1,3 fois le SMIC  soit 22 877 euros bruts annuels pour une durée hebdomadaire de 35 heures. Cette prime est cumulable avec l'ensemble des autres dispositifs existants : réduction générale bas salaire, pacte de responsabilité et de solidarité, CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi). QUI EN BÉNÉFICIE ?  Pour en bénéficier, les entreprises doivent remplir les conditions suivantes : AVOIR DE 0 A 249 SALARIES EMBAUCHER EN CDI OU EN CDD DE PLUS DE SIX MOIS  OU  EN CONTRAT PROFESSIONNALISATION SUPÉRIEUR OU ÉGAL A SIX MOIS   LIEN VERS EMBAUCHE PME

CONTRAT DE GENERATION 2014

Les entreprises dont l’effectif est inférieur à 300 salariés ou qui appartiennent à un groupe dont l’effectif est inférieur à 300 salariés bénéficient sous condition d’une aide financière au titre du contrat de génération. L’entreprise qui recrute dans ce contexte un jeune de moins de 26 ans ou de moins de 30 ans bénéficiant de la qualité de travailleur handicapé en contrat à durée indéterminée (CDI) et qui parallèlement maintient dans l’emploi en CDI également un salarié âgé d’au moins 57 ans ou un salarié d’au moins 55 ans au moment de son embauche ou un salarié d’au moins 55 ans bénéficiant de la qualité de travailleur handicapé percevait une aide totale de 4 000 € par an (2 000 € par salarié pendant 3 ans maximum). Cette aide est portée à 8 000 € par an pour les entreprises qui recrutent un jeune de moins de 26 ans en CDI et embauchent simultanément ou au plus tôt six mois avant ce recrutement un salarié âgé d’au moins 55 ans. Cette aide totale de 8 000 € correspond à hauteu...