Accéder au contenu principal

JOB D ETE Déclarations Obligatoires

Jobs d’été Visite médicale et déclaration préalable obligatoire

Déclarations préalables à l'embauche.
- Comme pour tout salarié en contrat à durée déterminée (CDD), l'employeur qui embauche pour un job d'été procède à la déclaration unique d'embauche. Cela lui permet d'effectuer du même coup diverses déclarations, dont :
- la déclaration nominative préalable à l'embauche dans les 8 jours précédant l'embauche (c. trav. art. L. 1221-10 et R. 1221-3 et s.) ;
- la demande d'immatriculation au régime général du jeune comme salarié pour sa période de travail, même s'il a déjà un numéro de sécurité sociale en tant qu'étudiant (c. séc. soc. art. R. 312-4) ;
- la demande d'une visite médicale d'embauche (c. trav. art. R. 4624-10).
Visite médicale des 18 ans et plus. - Pour les jeunes de 18 ans et plus, l'employeur doit veiller à ce que le salarié en CDD passe sa visite médicale d'embauche pendant sa période d'essai (c. trav. art. R. 4624-10). Il ne peut toutefois pas se contenter de la demande de visite incluse dans la déclaration unique d'embauche du fait de la brieveté de la période d'essai (voir Dictionnaire Social, « Contrat de travail à durée déterminée »). Il lui faut organiser cette visite dans les délais, et au plus vite, afin de s'assurer que le salarié est apte au poste qu'il lui confie.
Visite médicale des moins de 18 ans.
- Les jeunes de moins de 18 ans étant soumis à une surveillance médicale renforcée, l'employeur doit organiser leur visite médicale avant leur embauche (c. trav. art. R. 4624-10 et R. 4624-19).
Caractère impératif de la visite médicale.
L'employeur est tenu de s'organiser pour que la visite se déroule dans les temps. Il ne peut pas se retrancher, par exemple, derrière la carence du service médical interentreprises dont il est adhérent (cass. soc. 28 mars 2001, n° 99-41626 FD). Dans certains cas, la visite est facultative (c. trav. art. R. 4624-12 à R. 4624-14) (voir Dictionnaire Social « Visite médicale d'embauche »). Mais elle reste toujours obligatoire pour les jeunes de moins de 18 ans.

Posts les plus consultés de ce blog

TÉLÉTRAVAIL MODE D'EMPLOI

LA CRISE COVID 19 ET LE TÉLÉTRAVAIL La crise et les mesures de sûreté sanitaire que subissent nos entreprises ont ouvert la porte à une forme de travail peu utilisé à ce jour le TÉLÉTRAVAIL. Voici un petit mode d'emploi pour encadrer cette nouvelle pratique dans votre entreprise. METTRE EN PLACE LE TÉLÉTRAVAIL PAR AVENANT AU CONTRAT DE TRAVAIL En l’absence de charte ou accord au sein de l’entreprise, le télétravail peut être mis en œuvre par simple accord entre employeur et salarié. Le télétravail peut être demandé par tous les salariés et par tout moyen (e-mail, demande orale…). Aucun délai de prévenance n’est nécessaire. Mais il est préférable d’anticiper pour bien organiser le travail. L’employeur peut refuser la demande du salarié, mais il doit motiver sa réponse (tâches non compatibles…) Le télétravail peut avoir lieu au domicile ou en dehors du domicile, sauf si la charte ou l’accord prévoient le contraire. QUESTIONS RÉPONSES  

SMIC Précisions 39 heures et jeunes salariés

Pour un salarié mensualisé soumis à la durée légale du travail (35 heures hebdomadaires), le SMIC mensuel brut passe ainsi de 1321,02 € à 1 337,70 € par mois. Si l'horaire collectif est de 39 heures hebdomadaires, le SMIC mensuel brut est de : - 1 505,87 € avec une majoration de salaire de 10 % de la 36e à la 39e heure; - 1 528,80 € avec une majoration de salaire de 25 % de la 36e à la 39e heure. Par ailleurs, pour les jeunes salariés de moins de 18 ans et dont la pratique professionnelle dans la branche d'activité est inférieure à six mois, le SMIC horaire est de : - 7, 06 € pour les moins de 17 ans (abattement de 20 %) ; - 7, 94 € pour les salariés âgés de 17 à 18 ans (abattement de 10 %). Le montant du minimum garanti reste fixé à 3,31 € au 1er juillet 2009.

PLAFOND D EXONERATION DES TICKETS RESTAURANT

Le plafond d’exonération de la contribution patronale à l’acquisition, par les salariés, de titres-restaurant devrait passer à 5,40 € dès le 1er janvier 2012. Soit une hausse de 2,1 % par rapport à son montant en 2011 (5,29 €) C'est en tout cas ce qui est prévu dans le projet de loi de finances pour 2012 en discussion à l'Assemblée actuellement. Pour rappel, la contribution patronale à l'acquisition des titres-restaurant est exonérée de cotisations de Sécurité sociale si elle n'excède pas le plafond fixé, par titre, et si elle se trouve comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre.